« Regards du Monde » : Un festival de cinéma à Esperanzah!
Abrité sous son chapiteau en plein cœur du festival Esperanzah! avec pas moins de 1.800 spectateurs accueillis lors de la précédente édition, le festival de cinéma Regards du monde est désormais devenu un rendez-vous incontournable.
Cette année, le CNCD-11.11.11 (en partenariat avec Libération Films) présente au sein de Regards du monde, deux programmations intitulées Caméra Sud et Caméra Pôles. Les courts et longs métrages présentés à cet endroit abordent tous à leur manière le thème du Travail Décent. Films d’auteurs ou de commande, choisis avant tout pour la qualité de leurs sujets, ces fictions et documentaires gagnent à être vus de tous et n’ont malheureusement pas assez l’occasion de l’être.
Caméra Sud se veut un espace de visibilité pour les œuvres des réalisateurs d’Afrique, d’Amérique latine et d’Asie, souvent méconnus au Nord. Caméra Sud, c’est aussi et surtout la vision du Sud sur des problématiques qui le concernent directement. Nous retrouvons parmi eux des auteurs exceptionnels et consacrés par la profession pour la qualité de leurs films. Parmi eux, le réalisateur sénégalais Djibril Diop Mambety, décédé il y a dix ans, auteur de « La petite vendeuse de soleil » ou la reconquête de la dignité par le travail pour une fillette de Dakar. Ce coup de cœur sera suivi d’un débat sur la diffusion des films des réalisateurs du Sud.
Aussi pertinents qu’engagés, les films présentés dans le cadre de Caméra Pôles sont proposés par la trentaine d’associations, ONG et syndicats impliqués dans la gestion du village associatif d’Esperanzah! et regroupés au sein de quatre grands pôles (Migrations, Consom’action, JO Propres et Agriculture & Environnement). Ces œuvres ont en vue de renforcer leur angle d’attaque sur la thématique du Travail Décent et de permettre aux festivaliers de mieux en comprendre les enjeux, tout en profitant d’un moment de détente.
A épingler : la première belge de Full option le film globe trotter de Vincent Bruno traitant de la déshumanisation progressive des travailleurs dans un monde globalisé et L’or noyé de Kamituga d’Yvon Lammens et Colette Braeckman au cœur de l’exploitation minière et humaine en RDC. Soulignons aussi la présence de It’s a free world de Ken Loach, pour aborder le monde du travail dans ce que l’Europe sait aussi faire de pire.
Les séances de cinéma seront organisées le vendredi de 16h00 à 22h, le samedi de 11h30 à 22h et le dimanche de 11h30 à 18h40.
Chaque film sera précédé d’une courte introduction. À l’issue de certaines projections, des rencontres avec des réalisateurs ou des intervenants sont prévues. Ces moments de débats de 30 minutes pourront se prolonger au salon de la librairie voisine ou sur la terrasse de la Place aux possibles. Certaines rencontres auront lieu en public à cet endroit même et seront aussi diffusées sur Radio Esperanzah!.
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